LE CUIR

La technique

L’activité du « sellier-maroquinier » consiste à confectionner des accessoires en cuir, tels que des sacs à main, portefeuilles, sacoches, ceintures, bracelets montre, étuis,...
En revanche, les chaussures, vêtements de peaux et chapeaux sont réalisés par d’autres artisan·es !

L’artisan·e choisit des cuirs chez différentes tanneries en fonction des articles à réaliser. Veau, vachette, chèvre, agneau,... Elle travaille en collaboration avec les tanneurs, eux transforment les peaux brutes en cuir fini avec des propriétés spécifiques.

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Le·a maroquinier·e développe de nouveaux articles : du dessin esthétique au prototype technique, passant d’une matière plane : la peau, à un produit en volume, comme un sac à main. Elle s’appuie sur diverses techniques de montages, de combinaisons de matières et d’épaisseurs pour concevoir un objet répondant à ses attentes et celles de ses clients en terme de forme, de fonctionnalités, de souplesse et de couleur. Le développement et la mise au point d’un nouvel article de maroquinerie est un processus long.

La fabrication minutieuse se déroule en de nombreuses opérations, les grandes étapes étant:

• le choix et la coupe des matières : cuir extérieur, doublure, renforts, etc. Un sac est facilement constitué d’une vingtaine de morceaux par exemple.

• La préparation avec d’une part la refente (les morceaux de cuir sont désépaissis sur toute leur surface grâce à une machine), et d’autre part le parage (les morceaux de cuir sont désépaissis sur toute leur périphéries à la machine ou à la main)

• L’assemblage, avec les collages, le sertissage de bijouterie, les coutures à la machine à coudre ou à la main dans le cas d’articles artisanaux haut de gamme.

• L’astiquage : les tranches des morceaux de cuir assemblés sont poncées, filetées et teintées jusqu’à un résultat lisse et homogène.

  L’atelier

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